L'ACTE D'ECRITURE...
Bonjour. Aujourd'hui c'est samedi, et pour cette raison je ne publie pas notre feuilleton quotidien. Pour diverses raisons, j'ai décidé de ne le publier que du lundi au vendredi, laissant le samedi et le dimanche écrire quelques chroniques et autres types d'écriture... Aujourd'hui on passe à la chronique. Et quel est le sujet que j'ai choisi pour cette date ? Eh bien, après mûre réflexion, j'ai décidé d'écrire sur... l'acte d'écrire. Mais pourquoi précisément à ce sujet ? Eh bien, je participe à plusieurs groupes Facebook où l'objectif principal est, sans aucun doute, l'artisanat de l'écriture. J'ai toujours aimé mettre mes idées sur papier, même si je ne l'ai pas fait avec la constance que je souhaiterais. Et ces jours-ci, j'ai fini par entrer dans diverses polémiques où, assez souvent, j'ai fini par me contredire... Je vais vous expliquer... tout a commencé dans un groupe appelé "Clube do Livro", où ils ont publié une bande dessinée critiquant ceux qui commencent à écrire et, logiquement, ne maîtrisent toujours pas l'art de raconter une histoire en prose, bien qu'ils aient d'excellentes idées... selon ces personnes, si l'aspirant écrivain ne connaît pas toutes les règles de la langue en qu'il écrit, il ne faut pas s'aventurer à montrer sa production pour les autres... bref, ils prétendent que la personne ne sait même pas lire une BD, et veut se lancer dans l'écriture d'un livre... quelle audace...
La deuxième controverse, toujours sur l'art d'écrire, était avec un collègue. Personne très intelligente et cultivée, il parlait de l'art de déconstruire un texte pour en comprendre la structure. Eh bien, bien sûr, je n'étais pas d'accord. Après tout, l'analyste d'un texte ne peut pas deviner quelle était l'idée de l'auteur lorsqu'il a écrit son original. Vous aimerez peut-être ou non ce que j'ai écrit... mais vous ne saurez jamais à quoi je pensais quand j'ai mis telle ou telle action sur le papier, puisque l'acte d'écrire est quelque chose de spontané, et vous (du moins c'est comme ça avec moi) cela ne définira ce qui se passe dans votre écriture que lorsque vous la finaliserez.
Le troisième portait sur un défi d'écriture. Et quel était ce défi ? Ecrire une mini histoire avec trois cents personnages... qui a ensuite été portée à six cents. Malgré tout le respect que j'ai pour les créateurs (qui, je ne peux pas le nier, sont extrêmement talentueux), un texte de trois ou même six cents caractères ne peut pas être qualifié de "nouvelle"... oblige à développer une idée avec un nombre de mots. Cela vous oblige à planifier toute la structure du texte, avant même de commencer. Cependant, du moins pour moi, ce n'est pas ainsi qu'un texte est produit, qu'il s'agisse d'une nouvelle ou de tout autre type d'écriture. Quand je suis devant mon bureau et que je propose d'écrire, j'aime lâcher prise, laisser mon imagination prendre le dessus sur ce que je vais produire. Règles de grammaire? Après avoir fini d'écrire, je m'inquiète. Vous ne pouvez pas écrire et vous demander si le verbe est au bon temps, si le crasis a été placé correctement et... eh bien, ce genre de chose est pour la fin, quand vous relisez votre texte.
Une phrase de trois cents caractères compte, selon la taille des mots, entre soixante et soixante-dix mots au maximum. C'est, au mieux, une citation. Conte? À mon avis, vous ne pouvez pas le classer comme ça. Mais alors j'agis exactement comme les créateurs de la bande dont j'ai parlé plus haut. Et c'est bien ce qui me dérange. Eh bien, si j'ai raison, ils le sont aussi. Mais, s'ils se trompent dans leur placement, moi aussi... "ou mets le gant et n'utilise pas l'anneau, ou utilise l'anneau et ne mets pas le gant..."
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